Wooouf ! Ça défrise ! Ça va à cent à l’heure et ça ne s’arrête pas ! Ça croit en fonction du temps… C’est pas Bip Bip, ni le Coyote qui suit Bip Bip… C’est plus fort ! C’est plus grand ! Et ça n’a pas besoin de dynamite pour tout faire péter… Ça s’appelle tout simplement : les cours…
Fini les vacances. D’un coup d’un seul, pas le temps d’un Abracadabra, et nous revoilà reparti pour transformer nos âmes de joyeux lurons en élèves studieux. Dure tâche mais aisément réalisée car le système ne nous laisse pas le choix. En effet on vient de rentrer dans la période charnière entre le semestre d’automne et celui de printemps. Ce qu’on appelle chez nous l’intersemestre, qui sert à se reposer, à faire des stages ou quelques menues activités est ici un véritable mois de cours ! Un mois à suivre le même cours en mode marche rapide. Évidemment comme à chaque fois il y a ceux qui se sont bien débrouillés et les autres… Ceux qui ont le sens de la débrouille (magouille ?) en profitent pour passer un mois pépère à suivre une UV avec des cours seulement 3 jours par semaine et qui (si possible) ne demande pas trop de boulot. Les autres, dans mon genre, cherchent à agrandir leur culture et optent pour des vrais cours à raison de 4h par jour de 8h30 le matin à 10h puis de 13 à 15h. La suite n’étant que travail personnel. Autant dire que ceux-là n’y ont rien compris, y vont vraiment se suer à la tâche… Qui plus est, à l’unique tâche… Effectivement on n’a pas vraiment le luxe de se dire “et si je faisais ma petite rédaction pour arrêter de coder”. Nope, un cours, un seul, des devoirs, que ceux-là rien que ceux-là…
Déjà que les labos sont vides d’habitude mais je ne vous parle pas de l’interim… ! Cela renforce encore cette impression de bien être le seul clampin a avoir opté pour ce dur labeur. Et ces collocs qui se permettent de veiller, ou qui prennent le temps de prendre un petit déj…
Quoi qu’il y a peut-être du bénéfique là-dedans. Je suis un cours sur le parallélisme… J’arriverais peut-être à me faire un cerveau multicœurs avec un dédié au travail et l’autre aux plaisirs. Plus besoin de temporiser tout serait synchronisé. M’enfin ça se saurait si on pouvait organiser son temps comme ça.
À la banque y disent : “votre argent travaille pour vous, même quand vous dormez”, si seulement mon cerveau pouvait en faire autant…