Hier aurait pu être une journée normale. Il nous suffisait de prendre le bus qui nous mènerait de Halifax à Moncton tranquillement. Au lieu de ça on a pris celui qui nous a ramené d’Halifax à Moncton. Pour l’instant tout va bien… Il a juste fait une tite étape sur le bas côté de la route car un pneu arrière avait explosé. Le fait d’être à l’arrêt a perturbé mon sommeil, si doux… Pendant que j’ouvrais les yeux, le chauffeur tentait de pas se faire écraser et à l’occasion de voir comment réparer ça. Il est remonté, a passé un coup de fil dans une langue dont je ne saurais déterminer si c’est du français ou de l’anglais et a finalement redémarré à une plus petite allure. Tout le monde était calme dans le bus, pas un bruit, pas un mouvement. Chemin faisant nous nous sommes retrouvés après une petite demi-heure dans une “bus station” où nous avons attendu un autre bus pour nous convoyer jusqu’à notre point final.
Perdu dans ces zones commerciales dont les Canadiens ont le secret nous avons attendu près d’une heure ce nouveau bus avant de rembarquer dedans. On a profité de l’arrêt pour faire le tour du véhicule et admirer un pneu complètement explosé. (photos bientôt). L’avantage de ces grands bus c’est qu’à l’arrière il roule sur deux jeux de 4 roues, donc 8 roues arrière. Il a donc pu soulever le jeu de roues défectueux et rouler sur les restantes.
Sains et saufs, nous avons rejoint Moncton avec près d’une heure de retard. Après un repas au Pizza Delight je suis retourné bossé au labo. Tous les voiturophiles ont bien entendu ri de notre mésaventure.